maladie de la carte

Le graal, dans le tir à l'arc est de reproduire une gestuelle fluide, avec un
ancrage identique et une décoche souple qui permet une bonne libération de la corde.
Mais se focaliser sur la venue à l'ancrage, surtout en situation de stress
(concours ou chasse) génère pour certains cette impossibilité d'y parvenir et des
tirs en sous allonge (même avec des arcs de faible puissance)

Pour moi, je suis parvenir à vaincre cette sous allonge chronique en me
focalisant sur mon coude de corde:
Je ne pense pas à ma main, je pense à pousser mon coude en rotation arrière
comme si je voulais donner un coup de coude (de cette façon, on sent bien
les muscles du dos en action) et là, la main de corde arrive bien à l'ancrage
naturellement sans crispation. La tenue se fait sans difficulté et la libération
de la corde est fluide.
J'espère que ma modeste expérience pourra être utile.

Ne pensez pas à votre ancrage pensez à votre COUDE DE CORDE

Salut à tous

Voici l' extrait d'un très bon livre : Objectif le jaune de Al Henderson que j'ai présenté sur un autre forum il y a quelques temps:

Stabilité du coude et tension du dos
Tout ce que je demande au tireur, c'est d'être certain que le coude de son bras de traction est bien en arrière et ne revient pas imperceptiblement vers l'avant. Le mot clé est ici « coude ». je veux que mon tireur pense à maintenir son coude en arrière. Je ne veux pas qu'il pense à la traction de ses muscles du dos, et je ne veux pas non plus qu'il pense faire passer la flèche sous le clicker. Lorsque l'habitude est prise de placer correctement le coude, il n'y a plus de confusion dans l'esprit de l'élève et il utilise ses muscles naturellement. Cela lui permet de se concentrer sur autre chose.
Cette habitude doit intégrer deux actions conjuguées dans le même concept - je n'ai jamais rencontré de difficultés en la matière :
1) Le tireur doit apprendre à détendre son avant-bras et à ne pas utiliser ses muscles pour effectuer sa traction et tenir la position ;
2) Du coude à l'épaule, le bras doit, lui aussi, être le plus détendu possible, et, bien que ces muscles maintiennent le coude en arrière, leur effort doit être aussi peu volontaire et conscient que possible.
La recherche de ce relâchement doit permettre aux muscles du bras intéressés de laisser les muscles du dos faire leur office.

La maladie de la carte n'est pas un problème physique mais psychique il faut donc arriver à détourner l'attention de l'archer de ses angoisses et des buts qu'il se fixe : faire des points à tout pris par exemple qui parasitent son émotionnel  ! ! ! et le faire jouer ! le faire rire ! et lui faire comprendre que le tir à l'arc doit être un   PLAISIR    les jeux d'arc sont entre autre très efficaces.............la billebaude aussi

Le tir à l'arc est un sport un peu " physique " mais surtout très mental !.
Donc si l'esprit est pollué par des pensées négatives rien n'y ira !, le mieux est l’ennemi du bien !.
il faut aussi savoir faire une " pause " mental , désacraliser le " résultat ".
Pour l'avoir subit , la méthode que l'on ma fait employer à pas mal marcher.
Elle consiste à prendre un arc de puissance bien inférieur ( 10# -15# ) , est "réapprendre" les gestes .
Il faut mettre son orgueil dans la poche ! , et redevenir humble comme un débutant !.
La confiance reviens ( pour ma part) assez vite ! , et les tirs comme voulu de bien meilleur qualité.
Je suis remonté progressivement en puissance et tout à fini par rentrer dans l'ordre !.

Ce que je fait depuis pas mal de temps c'est travailler sur mes 3 séances par semaine :

- que la bras d'arc ( bras le plus stable possible ) , tir de près pour le pas chercher le résultat !
- que la décoche ( bien tracter en arrière ) , tir de près pour le pas chercher le résultat !
- combinaison des deux tirs de très près ( 3m ) les yeux fermés pour ressentir la position !.

Cette méthode ma bien aidé et des amis aussi !.

C'est un peu comme dans la philosophie du Kyudo ! : plus on veut atteindre le centre de la cible est plus on s'en éloigne !.

Je veux mettre l'accent sur un truc c'est le tir de très près les yeux fermés.

Ça m'a permis de bien progresser.